
Histoire d’une amputation
Durant ma carrière professionnelle, j’ai participé à différentes missions à l’étranger. C’est en Afghanistan que nous avons collaboré avec les Forces spéciales et à mon retour en Belgique j’ai postulé pour devenir opérateur SF (Special Force ). C’est lors de cette formation que j’ai eu mon tragique accident.
Durant un exercice , j’ai été happé par un train lorsque je faisais un contrôle de ma position. Je ne l’ai pas entendu car c’était une voiture silencieuse. De plus il n’a pas sifflé lorsqu’il est sorti du tunnel. Après le choc je n’étais pas capable de me relever, mais j’ai eu la présence d’esprit d’appeler les secours.
A l’hôpital ils n’ont pas eu d’autre choix que de pratiquer l’amputation de mon avant-bras gauche... Après 4 mois et demi d’hospitalisation, j’ai entrepris une revalidation quotidienne. Après 2 ans de revalidation, j’ai repris le travail et je suis toujours actif au sein de la Défense belge.
Le sport comme motivation
Je possède une prothèse myo-électrique qui demande un peu d’entrainement car ce sont le biceps et le triceps qui commandent la main par contraction contrôlée. Mais après avoir maîtrisé le mouvement, on peut faire plus de choses que l’on pouvait faire auparavant. Avec la prothèse, j’ai pu faire du bricolage, rouler à vélo, préparer à manger, bref avec de l’imagination et de l’entrainement on peut retrouver son autonomie. Mais il faut être conscient que l’on récupère 20% de ce que l’on a perdu.
Prothèse de vélo
Je continue à pratiquer du sport : je suis un athlète multisport, qui pratique principalement le cyclisme avec une prothèse de vélo spécifiquement pour cet usage.
Ma rencontre avec Aqtor! s’est faite grâce à la collaboration du centre de Spy. J’ai rencontré une équipe motivée à l’écoute de son patient, qui propose des solutions et des projets qui facilitent la vie de tous les jours. Elle donne également des conseils intéressants afin d’aider son patient.
Mon avenir avec une prothèse ? Je cherche plus une prothèse pour pratiquer mes sports favoris, car avec les années, j’ai appris à me débrouiller seul, et je fais une multitudes de choses sans prothèse.
La liberté est à portée, c’est une question de volonté et d’accompagnement. Rien n’est insurmontable quand on y met du cœur et que l’on y croit. Ce qui ne tue pas rend plus fort !
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